La llamada
Todos corrieron a experimentar el cielo azul,
pero los cabezos permanecieron
residiéndolos a todos.
Las venerables arrugas
de sus rostros no marcaron
la juventud que hoy
exultante encuentro
en tu ubérrimo contenido
de hombre lleno de agua
como los cabezos,
como los cabezos
sonrío
tan grandes
sus sienes y mi gozo.
hay que leer amor y sentir dolor,
pensar alegría y escribir amor.
y ellos, amorosamente plegados,
duermen ya plácidos
con su frente
al mar y a la brisa.
La luna los ilumina.
Los veo sonreír.
Y me llama.
"La luna los ilumina y nos ilumina a los lectores que pasamos en silencio. Los ves sonreír y sonreímos contigo y en la distancia. Tus letras gritan y llaman y son una caricia para el alma..."
ResponderEliminarUn abrazo y feliz fin de semana querida Sofía.
Pasé a saludar!
ResponderEliminarUn placer visitar tu espacio.
Un abrazo,
Yeli
Que les lilas reviennent
ResponderEliminarComme les lilas d´outre-mer.
Ainsi je me posai sur l´herbe
proche à ton étang,
je convertis les roseaux en flûtes
jusqu´ à t´inonder
de toi. Chant et mesure.
La quête de la lettre me fait du mal,
je brise chaque lèvre
pour entendre le son
de leur repos quand je les nomme.
J´anhèle l´ automne avant l´été.
Et si je me repose?
Tu ne mourras pas quoique je dorme;
la lumière se fait lumière sans le temps:
il n´y a pas que ça.
Dans le vide intestellaire
l´antimatière coexiste,
pourquoi ne puis-je pas m´éteindre?
Être capable de déicide
contre ces mains fatiguées,
ces bras lourds plus tiens
que miens: laisse les dormir.
Il semble que seul l´air me garde
vive, fenêtre et éclat,
il semble que le son n´ondine pas
sur l´eau, porte et limites.
Il semble que les lilas ne fleurissent
qu´une fois par an.
Et si tu laissais que j´appuie ma tête
ne serait-ce que sur le nuage d´épines?
Me faire fuir. M´abandonner de moi même.
M´aérer moi même en un soleil,
en une pointe,
en une nette et exempte perception
de noir sur blanc:
Bof!, et permettre...
Ne pas être.
M´inhiber moi même sur l´autel
des lilas ouvertes à ce que l´on voudra.
Au blanc.